Dans le passé, le vin constituait un élément essentiel pour l’alimentation de l’Homme : on ne buvait pas de vin par plaisir mais par nécessité. Jusqu’au XIXème siècle, dans la société occidentale l’eau était considérée inadaptée à la consommation car elle pouvait véhiculer de redoutables infections et maladies, on évitait donc de la boire.
À Boschetto, la vigne était cultivée selon la treille en pergola (töpia); cette méthode permettait une meilleure exposition au soleil et de protéger les branches de la morsure du bétail au pâturage. Les pergolas (les palissages horizontaux) étaient particulièrement hautes en dessus des sentiers, afin de permettre le passage des personnes avec les hottes chargées, et sur les voies de communication plus importantes, pour ne pas empêcher le transit de passagers à cheval.
La vigne était cultivée aussi sur les toits d’étables et d’habitations, favorisée ainsi par la chaleur irradiée. À Boschetto, la surface destinée à la culture de la vigne devait être très étendue, comme le témoignent les nombreux carásc encore plantés aux endroits déjà regagnés par la forêt depuis longtemps.